Bulletins et publications d'informations
L’Association d’isolation du Québec (AIQ) prépare un nouveau programme d’assurance qualité qui uniformisera...
Dossier en cours
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Voici toutes les alertes pour les ouvertures de bassins de main d'oeuvre
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Infolettre de l'AIQ
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Documentation pour la COVID-19
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Une comparaison du rendement des isolants pour le constructeur et le rénovateur de maisons d’aujourd’hui, soucieux...
Le calorifugeur réalise l’isolation thermique (chaleur, froid) d’installations et d’équipements industriels...
Le calorifugeur réalise l’isolation thermique (chaleur, froid) d’installations et d’équipements industriels pour éviter les pertes ou les gains de chaleur.
Il prépare les revêtements en atelier. Sur les sites industriels, il pose et dépose différents types d’isolants autour de tronçons de tuyauteries ou d’ouvrages chaudronnés (cuves).
La maintenance industrielle, un secteur passionnant qui recrute en Haute Normandie.
Guides techniques en isolation de l’enveloppe du bâtiment
Conçus pour les membres en isolation de l’enveloppe du bâtiment et les architectes et autres intervenants, ces guides portent entre autres sur :
Normes consensuelles, American American Society of Heating, Refrigeration and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) Illuminating, Engineering Society of North America (IES), American Society for Testing and Materials (ASTM), Assocation canadienne de normalisation (ACNOR), Office des normes générales du Canada (ONGC), Normes et références de l’industrie, Sealant and Waterproofer’s Institute, Architectural Aluminum Manufacturers’Association (AAMA).
Code national du bâtiment du Canada (CNB), lois et codes provinciaux, règlements municipaux et réglementations.
Associations, instituts et leurs publications, documentation complémentaire, documentation technique des fabricants.
À l’occasion d’une tournée des principales villes de la province auprès de firmes d’ingénieur-conseil et...
À l’occasion d’une tournée des principales villes de la province auprès de firmes d’ingénieur-conseil et donneurs d’ouvrage, tournée qui visait à mieux faire connaître l’AIQ, ses membres et ses services, mais qui visait aussi à déterminer quels étaient les dossiers qui requéraient une attention particulière au niveau technique, un sujet revenait constamment sur le tapis : L’isolation des raccords rainurés.
En effet, les discussions animées lors des périodes de questions ont soulevé plusieurs points qui justifient une prise de position de la part de l’AIQ et ce, autant pour le bénéfice de ses membres que celui de leurs clients maîtres d’oeuvre, propriétaires, entrepreneurs en mécanique et spécificateurs, ainsi que celui des fournisseurs de raccords rainurés. Il est à noter que les solutions mises de l’avant dans ce bulletin ne relèvent pas exclusivement de la compétence de l’AIQ ou de ses membres et requièrent la participation des différents intervenants afin d’en maximiser les impacts. En résumé, les principaux objectifs de ce bulletin technique sont les suivants :
Sur le marché depuis plus de quatre-vingts ans, les raccords rainurés ont connu une croissance fulgurante autant aux niveaux commercial, industriel et institutionnel, comme en témoignent des milliers de réalisations. Leur versatilité, fiabilité, rapidité et sécurité d’installation de même que leur rapport qualité-prix en font une excellente alternative aux systèmes soudés, taraudés ou bridés.
En plus des multiples avantages que semblent posséder les raccords rainurés, un des arguments de vente des compagnies est le fait que le coût global d’un système de tuyauterie utilisant ces produits est égal ou inférieur au système avec raccords soudés, isolé ou non, ce qui est sans doute vrai pour le propriétaire; cependant, cette affirmation ne tient pas compte du fait que l’isolation des raccords rainurés requiert plus de minutie, de matériaux et de temps que pour les raccords soudés. La répartition des coûts entre la tuyauterie et l’isolation sera par conséquent sensiblement différente.
Donc, le choix d’un système plutôt qu’un autre aura une influence sur le contrat d’isolation qui y est rattaché.
Traditionnellement, les devis donnent à l’entrepreneur en mécanique le choix d’utiliser un système de tuyauterie soudé ou avec raccords rainurés; par conséquent, ces mêmes devis n’incluent aucune description quant aux matériaux isolants et à la méthode d’installation desdits matériaux, assumant que le devis d’isolation est suffisamment clair pour couvrir toutes les situations.
L’ambiguïté qui découle de ce manque de clarté ouvre donc la porte à des alternatives dont le coût aura un impact sur la valeur des travaux et la performance thermique du système.
Comme une majorité de projets au Québec est assujettie au BSDQ (Bureau des soumissions déposées du Québec), les entrepreneurs soumissionnaires et donneurs d’ouvrage sont liés par les règlements de cet organisme, qui prévoient entre autres choses, que le contrat sera accordé au plus bas soumissionnaire conforme. Il est donc dans l’intérêt des soumissionnaires, dont le but ultime est l’obtention du contrat, de soumissionner selon les plans et devis, et dans le cas d’une zone grise, avec l’alternative la moins dispendieuse afin d’éviter de se pénaliser.
Il existe bien sûr une note dans la formule de soumission qui stipule que:
Le soumissionnaire doit mentionner toute alternative (prix, condition, description) qui offre d’autres possibilités pour le donneur d’ouvrage. L’incidence de l’alternative proposée (crédit quant au montant de la soumission ou augmentation des coûts) doit être clairement indiquée. Il doit également mentionner si les taxes sont incluses ou non incluses.
Une telle note risque toutefois de demeurer lettre morte, puisque les entrepreneurs en mécanique qui soumissionnent ne sont pas tenus de spécifier laquelle des alternatives ils adopteront puisqu’elle n’aura pas nécessairement d’incidence sur le prix et que de toute façon les deux possibilités sont inscrites au devis. Dans le meilleur des scénarios, cette note servira de levier à l’entrepreneur en mécanique pour négocier le coût additionnel que tentera d’obtenir l’entrepreneur en isolation, pour le calorifugeage des raccords rainurés.
Dans l’éventualité d’un devis clair, stipulant le choix du système, le plus bas soumissionnaire conforme pourrait être le même ou différent, mais il ne fait aucun doute que les prix refléteraient davantage la réalité.
Il existe deux méthodes d’isolation pour les raccords rainurés couramment utilisées, nommément la méthode dite « flexible et la méthode dite « surdimensionnée » ; elles vous seront expliquées en détail un peu plus loin, mais d’une façon globale, elles comportent des différences marquées, autant au niveau des coûts que de la performance thermique et de l’esthétique. Il est évident qu’une ambiguïté au niveau du devis peut résulter en l’utilisation de la méthode la moins dispendieuse mais également moins performante.
Les deux méthodes d’installation mentionnées plus haut font référence à deux types de produits distincts.
Pour les besoins de ce bulletin, le terme « isolant flexible » s’applique exclusivement aux isolants fibreux de faible densité, recouverts ou non d’un pare-vapeur intégré. Les produits de types élastomère ou polyoléfine, bien que flexibles, sont également moulés, et leur installation tombe dans la catégorie dite « surdimentionnée ».
Le présent bulletin technique s’inscrit dans la démarche de qualité entreprise par l’AIQ depuis plusieurs années déjà et vise à identifier la meilleure méthode d’isolation des raccords rainurés, assurant la meilleure performance thermique possible et d’éliminer les risques de condensation sans négliger l’apparence esthétique. Il est important, pour les besoins de la cause, de bien décrire les deux méthodes afin de justifier le choix de l’AIQ pour le bénéfice de ses membres et des spécificateurs.
Cette méthode consiste à utiliser un isolant fibreux flexible de faible densité, généralement recouvert d’un pare-vapeur installé par dessus le raccord, avec les extrémités chevauchant l’isolant prémoulé adjacent et retenu avec un ruban adhésif pare-vapeur.
L’isolant flexible, pour être installé et retenu en place, doit être comprimé et cette compression peut varier considérablement selon l’installateur. De façon générale, la compression d’un isolant flexible entraîne une perte d’efficacité minimale de 25% ; plus l’isolant est comprimé, plus la perte est grande. De plus, l’intégrité du pare-vapeur est plus difficilement assurée aux raccords.
Cette méthode consiste à installer un isolant pré moulé dont le diamètre intérieur sera égal au diamètre extérieur de l’isolant adjacent, de façon à recouvrir complètement le joint rainuré et chevaucher l’isolant adjacent. Il est important dans une telle installation, que l’épaisseur minimale de l’isolant de la tuyauterie soit supérieure à la dimension hors-tout du joint rainuré. Dépendant du type de raccord, l’installation d’un isolant surdimensionné peut créer un espace d’air qui devra être comblé avec un isolant flexible. Dans un tel cas, l’isolant flexible devient un complément au système mais n’en constitue pas la base. Le scellement des joints est facultatif dans les applications chaudes mais incontournable dans les applications sous-ambiantes.
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Afin d’améliorer la qualité d’installation d’isolant sur les raccords rainurés et dans le but d’éliminer les risques inhérents à la méthode dite « flexible », l’AIQ recommande à ses membres l’utilisation d’une seule méthode soit la méthode « surdimensionnée ». Par conséquent, que les devis soient spécifiques ou non, nous suggérons à nos membres de ne soumissionner qu’en fonction de cette seule méthode, peu importe que l’application soit chaude ou sous-ambiante. Nous croyons que cette position permettra d’éliminer la seule zone grise sous la responsabilité de l’entrepreneur en isolation, tout en assurant au client la qualité à laquelle il est en droit de s’attendre.
Ce plan mis de l’avant par l’AIQ a pour but d’assurer que vos travaux seront corrigés en tout ou en partie jusqu’à un maximum de 5 000 $ si ceux-ci ne répondent pas aux normes applicables et spécifiés au contrat suite à une inspection en cours d’exécution.
Il n’appartient pas à l’Association d’isolation du Québec de suggérer l’utilisation d’un système plutôt qu’un autre, notre rôle se limitant à assurer le client que peu importe le système choisi, la qualité de l’isolation sera conforme à ses attentes. Cependant, nous croyons qu’il y va de l’intérêt de tous les intervenants d’encourager les professionnels à établir clairement leur choix lors de la conception et de la rédaction des devis. Le choix du système de raccords devrait être sujet à la même attention et la même rigueur que celui des pompes et autres équipements. Compte tenu du fait que l’AIQ a choisi de recommander à ses membres la méthode d’installation « surdimensionnée », il y aura un impact sur la différence de prix entre les raccords soudés et rainurés. Le choix du système au moment de la conception permettra aux entrepreneurs de soumissionner sur la même base, les prix seront plus conformes à la réalité et les travaux exécutés au prix soumissionné.
L’élimination des zones grises, autant par le choix d’une méthode d’installation unique par l’AIQ et ses membres que par des choix clairs de la part des professionnels, ne pourra qu’avoir des effets positifs sur la qualité des :
Une autre bonne raison de spécifier que les travaux doivent être exécutés par un entrepreneur membre de l’Association d’isolation du Québec.
Nous vivons aujourd‘hui dans une ère de dépendance énergétique presque totale : en effet, que ce soit aux niveaux commercial, institutionnel ou industriel, l’évolution technologique et informatique nous a installés dans une position d’extrême vulnérabilité face à une carence énergétique imprévue. Il est donc devenu primordial de prévoir l’imprévisible et de développer des plans d’urgence permettant de palier à une éventuelle panne, de courte ou de longue durée. L’expérience du verglas de 1998 en est probablement la meilleure illustration.
Les génératrices d’urgence, qui sont devenues l’élément principal du plan « B » énergétique, ont également évolué de façon à rencontrer les exigences de plus en plus pointues des équipements d’éclairage, de chauffage, de ventilation, de climatisation, de production et d’information, qui dépendent d’un approvisionnement énergétique continu. On demande à ces génératrices de produire une plus grande quantité d’énergie, dans le plus bref délai possible, afin de minimiser l’impact d’une panne de courant.
Conséquemment, les tuyaux d’échappement atteignent des températures de plus en plus élevées, en des laps de temps de plus en plus courts.
Il est important de constater que l’isolation du tuyau d’échappement d’une génératrice fait partie d’un système dont la conception relève de la compétence d’un ingénieur qui en assume la responsabilité et qui en connaît les contraintes et les limites. Cependant, dans l’éventualité d’une dispute juridique, le calorifugeur serait reconnu comme « l’expert en isolation ».
Certaines génératrices dégagent des gaz pouvant atteindre des températures supérieures aux limites de température des produits couramment utilisés pour cette utilisation, soit 1200 degrés F.
Dans une telle éventualité, il faudrait probablement envisager une conception systémique utilisant un isolant réfractaire à une épaisseur suffisante pour descendre la température d’interface à un niveau où un isolant plus conventionnel pourrait être utilisé. La température des gaz d’échappement est indiquée sur la fiche technique de la génératrice.
L’épaisseur devrait être déterminée en fonction de la température de surface recherchée, à une température ambiante donnée, et en fonction d’un environnement spécifique et d’une température d’opération maximale. La tuyauterie peut également traverser des parois qui requièrent une protection additionnelle contre le feu, ou l’environnement immédiat peut nécessiter que les supports de la tuyauterie soient isolés.
Si la tuyauterie représente un risque pour les personnes, il est important de prévoir une épaisseur additionnelle, de l’espace additionnel et des coûts additionnels.
En fait, une foule de facteurs vont influencer le choix du ou des produits, son épaisseur et sa méthode d’installation.
Plus on augmente la température de fonctionnement, plus les contraintes sont importantes et plus les exigences sont pointues. Conséquemment, plus l’élément responsabilité revêt de l’importance.
C’est pourquoi nous suggérons que le fardeau de la responsabilité demeure sur les épaules de l’ingénieur qui doit posséder ou être en mesure de déterminer les données nécessaires à un choix judicieux. Cependant, tous les intervenants doivent être sensibilisés au choix du type d’isolant. L’ingénieur voit à la conception du devis et doit déterminer tous les éléments importants.
L’isolant jouant plus qu’un rôle de conservation dans le cas d’une génératrice, il devient par conséquent très important, et toutes les personnes ressources doivent y être sensibilisées, dont l’expert en isolation (c’est-à-dire le calorifugeur), le distributeur et le manufacturier.
En tant qu’entrepreneurs, les experts en isolation thermique rencontreront sûrement des situations où ils devront négocier directement avec le propriétaire qui, pour des raisons économiques ou autres, ne voudra pas impliquer d’ingénieur et fera appel à leurs services en isolation thermique.
Dans une telle éventualité, nous leur suggérons de bien évaluer les pours et les contres avant d’accepter une telle responsabilité, car aucune clause d’exonération ne les mettra complètement à l’abri de poursuites, dans l’éventualité d’un sinistre causé par une défaillance provenant du système d’isolation. Dans certaines situations, refuser d’exécuter des travaux peut s’avérer la meilleure alternative pour leur entreprise.
De façon générale, les manufacturiers recommandent que leurs produits soient installés sur des tuyauteries ou des équipements dont la température de surface n’excède pas la limite de température supérieure indiquée sur la fiche technique du produit.
L’installation doit être conforme aux recommandations du manufacturier, et dans l’éventualité qu’un tuyau d’échappement atteigne la limite de température supérieure d’un produit dans un laps de temps très court, nous suggérons aux entrepreneurs (spécialistes en isolation thermique) d’obtenir confirmation du manufacturier que cette situation n’aura pas d’incidence sur la performance du produit.
En collaboration avec le Conseil national de recherche du Canada, l’AIQ a entrepris par le passé, l’élaboration d’une section globale en calorifugeage pour que celle-ci soit spécifiée dans les devis de mécanique du bâtiment.
La présentation de cette approche aux responsables du département de mécanique du bâtiment dans plusieurs firmes d’ingénieurs à travers la province de Québec a donné lieu à des commentaires très positifs.
Depuis quelques années, la pratique de cette approche a permis d’identifier plusieurs avantages pour toutes les parties concernées.
Il est de pratique courante en construction d’employer des tuyaux de plastique pour l’eau chaude et l’eau froide...
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